Depuis la fermeture de la Maison de l'Homosocialité en 2003, les personnes LGBT se trouvaient sans lieu d'accueil, de rencontres et d'écoute dans la métropole aquitaine.

Bordeaux est une des seules grandes villes françaises à ne pas disposer d'un tel lieu comme il en existe notamment à Paris, Lille, Nantes, Rennes, Lyon, Reims, Dijon...

Un tel lieu a déjà existé à Bordeaux. Ouverte en octobre 1999, la Maison de l'homosocialité, qui employait cinq personnes, a dû fermer ses portes en février 2003 après le désengagement financier de la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) et de la Caisse régionale d'assurance maladie d'Aquitaine.

Partout, ces espaces n'existent qu'avec l'aide de la commune où ils se trouvent et des collectivités territoriales.

Les associations LGBT de Gironde et d'Aquitaine, regroupées au sein du collectif Girofard depuis 2007, ont adressé aux collectivités des études démontrant la nécessité de mettre en place une telle offre dans le département et en particulier à Bordeaux.

Le 5 octobre, à l'occasion de sa Commission Permanente, le Conseil général de Gironde a décidé de soutenir leur projet de création d'un centre LGBT dans le département en votant une subvention de fonctionnement de 10.000 euros.
Un premier pas selon les initiateurs du projet même s'il est indispensable que les autres collectivités accompagnent ce projet afin de lui garantir une réelle pérennité.

Mis en ligne le 07/10/2009