En mai dernier, l’Organisation Mondiale de la Santé reconnaissait la lutte contre l’hépatite C comme priorité mondiale de santé publique au même titre que le VIH/sida.

Mais, Aides et SOS Hépatites déplorent que cette prise de conscience internationale n’ait pas été suivie en France de prises de décisions concrètes.

L’épidémie continue de progresser avec 232.000 personnes infectées par le VHC, et jusqu'à 4.400 nouvelles contaminations et plus de 2.600 morts chaque année.

"La situation épidémiologique est donc critique", jugent les deux associations qui estime "timorée" la réponse du Ministère de la Santé : "des moyens dérisoires qui entravent la création de programmes de recherche à la hauteur de la complexité de la maladie, pénalisent la communication à l’égard des publics les plus touchés et laissent les malades sans accompagnement adapté face à leur traitement".

Aides et SOS Hépatites ont donc organisé ces Rencontres pour "libérer et valoriser la parole de ceux qui vivent le VHC au quotidien".

Cet évènement est organisé en région parisienne, sur quatre jours, avec des ateliers et des plénières, des temps d’échanges et de partage. Plus qu’un simple espace de réflexion et de ressourcement, ces journées se veulent l’occasion de construire des revendications collectives, portées ensuite auprès des décideurs et des acteurs en santé publique. Le fruit de ces Rencontres servira de socle à un véritable travail d’influence, afin de faire évoluer la politique de santé publique liée au VHC.

Mis en ligne le 07/10/2010