Le non-lieu rendu dans l'affaire de l'agression présumée de Sébastien Nouchet, homosexuel qui avait accusé trois personnes de l'avoir brûlé dans son jardin en janvier 2004, ne doit pas faire oublier les autres actes homophobes qui se produisent chaque année en France, a réagi mardi SOS Homophobie.

"Il ne faudrait pas en faire une réfutation de l'existence de tous les actes homophobes. Il ne faut pas en conclure qu'il n'y a pas d'homophobie en France", a déclaré à l'AFP Jacques Lizé, le président de cette association. "On nous a signalé l'année dernière 131 cas d'agressions physiques et des procès sont en cours", a-t-il insisté.

"On s'attendait un peu" au non-lieu, a encore déclaré Jacques Lizé de SOS homophobie. "Il manquait des éléments pour pouvoir établir quoi que ce soit", a-t-il ajouté, en regrettant que l'enquête "ait été menée un peu tardivement sur certains points".

Voir l'édition spéciale/archives Sébastien Nouchet.

Mis en ligne le 27/09/06