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HES dénonce les investitures et soutiens à des députés homophobes
Après Act Up, l'association Homosexualités et Socialisme (HES) dénonce l'investiture ou le soutien de députés notoirement homophobes par l'UMP pour les prochaines législatives. En ligne de mire les cas Vanneste et Ceccaldi, mais aussi un grand nombre de membre de l'Entente Parlementaire.E-llico.com / Actus
HES dénonce les investitures et soutiens à des députés homophobes
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Mis en ligne le 23/05/2007
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Le secrétaire de l'UMP dans le Nord a confirmé hier au journal Le Monde que son parti soutient "de facto" la candidature de Christian Vanneste, député sortant de la dixième circonscription de ce département, Tourcoing-nord.
Christian Vanneste, aujourd'hui membre du Centre national des indépendants et des paysans (CNI), parti associé à l'UMP, a été reconnu coupable d'injures en raison de l'orientation sexuelle par le tribunal correctionnel de Lille, le 24 janvier 2006. Ce jugement a été confirmé par la Cour d'Appel de Douai le 25 janvier 2007. Le député a également présenté une proposition de loi visant à supprimer toute condamnation pour diffamation envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle, et à empêcher le ministère public d'engager des poursuites lorsqu'une diffamation a été commise envers un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle.
Alors que Nicolas Sarkozy avait assuré durant la campagne électorale que Vanneste ne serait pas réinvesti aux législatives, Homosexualités et Socialisme (HES) "déplore que cet engagement ne soit pas appliqué par le parti présidentiel". HES s'indigne également de ce que Joëlle Ceccaldi, suppléante de Nicolas Sarkozy dans la sixième circonscription des Hauts-de-Seine, soit désignée candidate de l'UMP pour les élections des 10 et 17 juin. Joëlle Ceccaldi a été condamnée, le 5 septembre 2006, par le tribunal correctionnel de Nanterre, pour avoir insinué de manière diffamatoire qu'un élu municipal PS avait des "penchants pédophiles".
HES dénonce "le double langage de la droite", et rappelle que la quasi-totalité des députés UMP et UDF signataires de l'Entente Parlementaire lancé en janvier 2006 contre toute forme de reconnaissance de l'homoparentalité, sont également réinvestis.
Mis en ligne le 18/05/07