Les cliniques pratiquant la procréation assistée ont actuellement le droit, mais pas l'obligation, de refuser d'aider une femme qui veut avoir un enfant sans compagnon. Certains jugent que la règle demandant aux cliniques de prendre en compte "le besoin d'un père" est une discrimnation d'un autre âge. Cette règle a été jugée "offensante" par la commission des sciences et de la technologie de la chambre des Communes.

Mais la proposition d'abandonner cette règle "recommande en fait la création délibérée d'enfants sans pères", a déclaré la députée conservatrice Ann Winterton lors du débat.
Faisant référence aux médecins qui pratiquent la procréation assistée sans tenir compte des conditions familiales, Geraldine Smith (du parti Labour) a jugé "effrayante l'attitude de certains scientifiques qui semblent croire que les seules restrictions à leur activités sont les limites imposées par leurs capacités scientifiques".

"Une opinion de plus en plus courante chez mes électeurs est qu'on considère les enfants comme des accessoires", a déclaré Charles Walker (conservateur), affirmant que beaucoup d'homosexuels acceptaient le fait que leur style de vie ne leur permettait pas d'avoir un enfant. "Le plus important est que l'enfant naisse dans une famille qui l'aime", qu'il soit "désiré, attendu avec impatience", a argumenté dans l'autre sens Emily Thornberry (travailliste).

Mis en ligne le 04/07/06