Interrogé lundi sur Canal+ sur la polémique lancée par les Verts et Act Up, qui ont protesté dimanche contre cette appellation, il a déclaré : "J'ai dit, quand Jean Paul II était vivant, les contestations que j'avais vis-à-vis de ses positions. Je me bats contre le sida en Afrique".
Rappelant son "combat pour le respect des différences", Bertrand Delanoë a affirmé: "J'assume totalement pour ce que Jean Paul II a fait au service de la liberté, des dialogues et de la paix, et je continue à avoir des convictions sur le sida, la contraception, l'égalité femmes-hommes et la place des homosexuels".

Si Betrand Delanoë a déçu son camp politique, il réjouit au contraire ses opposants. Didier Bariani, vice-président de l'UDF et président du groupe UDF au Conseil de Paris, "salue l'esprit de responsabilité" du maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë lors de la cérémonie d'inauguration du "parvis Notre-Dame, place Jean-Paul II", dans un commuiqué.
Didier Bariani dit comprendre "que la dimension symbolique de cet événement puisse susciter la contradiction". Mais "accuser le maire d'oublier les victimes du sida et insinuer qu'il est le complice d'un "assassin" m'apparaît comme une profonde indignité", ajoute-t-il.

Mis en ligne le 05/09/06