Le Premier ministre a affirmé que ses propos avaient été déformés et ne concernaient que les unions gay et non les homosexuels en tant que tels.

"Je n’ai pas dit que la police devrait arrêter les gays. J’ai juste dit aux jeunes qu’ils commettraient un crime en se mariant avec des personnes du même sexe", a-t-il déclaré.

Il s'est même posé en défenseur des homosexuels en affirmant que ces derniers "ont des droits".

Il avait pourtant affirmé dimanche au cours d’un rassemblement dans sa circonscription électorale dans le bidonville de Kibera à Nairobi, que "tout homme trouvé en pleine activité sexuelle avec un autre homme" devait être arrêté comme en témoigne l'enregistrement ci-dessous.