C’est Bertrand Delanoë qui a réagi le premier aux événements. "Je tiens à condamner avec la plus extrême fermeté les incidents inacceptables qui ont émaillé la Gay Pride de Moscou. Il s’agit d’une atteinte grave au respect des droits de l’Homme et de chaque identité, contraire aux principes élémentaires d’une nation démocratique" a expliqué le maire de Paris.

Les Verts ont appris avec "consternation (…) les très graves violences qui ont accompagné cet événement (…) Ils expriment bien sûr toute leur sympathie aux militants russes qui ont à faire face à des déchaînements [homophobes] ignobles au quotidien". "Ces violences doivent également faire l’objet de condamnations claires et d’explications" note Sergio Coronado, porte-parole des Verts.

Pour l’UMP, ces "agissements honteux nous rappellent crûment l’extrême intolérance dont les homosexuels font encore l’objet en Russie". "L’UMP salue le courage de celles et de ceux qui ont fait le participer à cette première gay Pride (…) Grâce à eux, et malgré les incidents qui l’ont émaillée, cette manifestation restera une victoire et un symbole" a précisé Nicole Guedj, secrétaire nationale de l’UMP chargée des droits de l’homme.

Le PS a exprimé sa solidarité avec les manifestants de la Gay Pride de Moscou en dénonçant "les agressions physiques" et en demandant "une réaction à la mesure de ces graves incidents qui ont impliqué des ressortissants" français.

Le PCF, dont une délégation participait à la rencontre contre l'homophobie à Moscou, a protesté lui aussi contre les "graves manquements aux droits de l'homme" et les "violences" qui se sont produits.