Christophe Grébert assigné par trois policiers municipaux    - Puteaux

Puteaux

Christophe Grébert assigné par trois policiers municipaux

Le journaliste-blogueur Christophe Grébert, bête noire de la mairie UMP de Puteaux qui a perdu deux procès contre lui, est de nouveau poursuivi en justice, cette fois pour violation du droit à l'image de trois policiers municipaux.

E-llico.com / Actus

Christophe Grébert assigné par trois policiers municipaux
Puteaux

Mis en ligne le 07/11/2007

Tags

Sur le même sujet

 Christophe Grébert souhaite être candidat en 2008 face à Joëlle Ceccaldi-Raynaud
Puteaux
Christophe Grébert souhaite être candidat en 2008 face à Joëlle Ceccaldi-Raynaud
 condamnation pour diffamation confirmée en appel pour la députée-maire UMP de Puteaux
Blogueur homosexuel
condamnation pour diffamation confirmée en appel pour la députée-maire UMP de Puteaux
 condamnés pour diffamation d'un blogueur gay, les Ceccaldi-Raynaud font appel
Puteaux
condamnés pour diffamation d'un blogueur gay, les Ceccaldi-Raynaud font appel
 la députée-maire UMP de Puteaux et son père condamnés pour diffamation
Homophobie
la députée-maire UMP de Puteaux et son père condamnés pour diffamation

Christophe Grébert (photo), qui se présentera aux prochaines municipales contre la députée-maire UMP Joëlle Ceccaldi-Raynaud, a déjà été relaxé en juin 2007 par la cour d'appel de Paris du délit de diffamation de la municipalité.

En avril, la cour d'appel de Versailles avait en revanche confirmé la condamnation de Mme Ceccaldi-Raynaud et de son père Charles, l'ancien maire, à 2.500 euros d'amende chacun pour diffamation et complicité, après la diffusion sur le site de la mairie d'une lettre insinuant que Christophe Grébert était pédophile.

Cette fois-ci, la plainte déposée par les policiers municipaux repose sur des photographies et une vidéo diffusées sur le net qui relatent une manifestation de fidèles de l'Eglise évangélique.
Selon l'assignation devant le tribunal de grande instance (TGI) de Paris, l'avocat des policiers estime que les plaignants n'ont pas donné leur consentement à la diffusion et que le blogueur ne peut "se retrancher derrière le droit à l'information pour légitimer" son acte. Les plaignants réclament 1 euro symbolique chacun, le remboursement des frais de procédure et le retrait des photos et vidéo de la toile.

"Je ne pense pas avoir moins respecté le droit à l'image qu'un journaliste", a réagi Christophe Grébert, selon qui les policiers municipaux "n'ont pas porté plainte de leur propre initiative".

Mis en ligne le 05/11/07

Retrouvez les archives d'Illico / E-llico.com.

Plus 40.000 articles de la rédaction retraçant la vie de la communauté LGBT dans les domaines politique, sociétal, culturel et sanitaire de 2001 à 2022.

Tapez un mot-clé exprimant votre recherche dans le moteur de recherche ci-dessus.