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Agression homophobe du 3ème

Les victimes s'impatientent des lenteurs de l'enquête

Toujours traumatisées, les trois victimes de l’agression homophobe du 20 avril dernier à Paris s'impatientent des lenteurs de l'enquête policière. Ils se disent toujours "traumatisés" et confrontés à un "sentiment d'injustice".

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Agression homophobe du 3ème

Mis en ligne le 12/05/2009

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Une vingtaine de jours après avoir été victimes d’une agression homophobe violente par une quinzaine de jeunes hommes devant la mairie du 3ème arrondissement de Paris, Jakob Y., Damien H. et Claude C. s'impatientent des lenteurs de l'enquête policière concernant leur affaire.

"À ce jour, l’enquête fait du sur place, expliquent-ils. Pourtant, on nous rapporte régulièrement qu’un groupe de jeunes correspondant à la description que nous avons donnée lors de nos dépôts de plaintes, continue à occuper des places du 3ème arrondissement; la police et la justice ne peuvent donc pas l’ignorer".

Contacté à plusieurs reprises par les victimes, le commissariat du 3ème, en charge de l’enquête, et qui les avait bien accueilli au moment des faits, leur livre aujourd'hui des réponses laconiques. "On nous explique qu'un fichier de photos est encours de constitution qui nous seront présentées ultérieurement…", rapportent les victimes qui peinent à surmonter les séquelles psychologiques des violences subies.

"Le banal fait divers est dépassé. Trois personnes resteront marquées et traumatisées - à jamais - alors que leurs agresseurs s’amusent sur les voies de la République en toute impunité", dit l'un des trois hommes. "Nous ne retrouverons la paix que le jour où cette bande sera bien identifiée, arrêtée et punie".

Jakob Y., Damien H. et Claude C. comptent désormais saisir personnellement la Garde des Sceaux et le Ministre de l’Intérieur qui ne leur ont manifesté aucun signe de soutien direct.

Les trois victimes expliquent que leur démarche n’est pas seulement personnelle, mais aussi militante. "Quel message est reçu par la quinzaine de jeunes nous ayant attaqué, frappé et menacé, en l’absence de la moindre conséquence pour les auteurs de ces violences homophobes, si ce n’est qu’ils ne risquent vraiment rien à recommencer toutes les semaines ?", interrogent les trois hommes.

Mis en ligne le 08/05/2009

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