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Prévalence de la séropositivité au VIH chez les gays parisiens

Les associations réagissent

La publication des premiers résultats de l'enquête Prévagay sur la prévalence de la séropositivité au VIH chez les gays parisiens fréquentant des lieux de convivialité suscite des commentaires des associations de santé gay et de lutte contre le sida.

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Mis en ligne le 23/11/2009

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Les résultats préliminaires de cette enquête, mise en œuvre par l’Institut national de veille sanitaire montrent que dans la population étudiée (les hommes fréquentant les lieux de sociabilité homosexuels) près d’un homosexuel sur cinq est porteur du VIH (17,7%) et que 20% méconnaissent leur séropositivité.

Face à ces nouvelles données, Aides appelle au renforcement de la mobilisation pour la prévention de la transmission du VIH/sida avec les gays et les bisexuels.
"Il est nécessaire de poursuivre et développer des actions spécifiques et variées de prévention permettant de toucher les gays, estime l'association. Notamment, le renforcement des actions de proximité sur les lieux de socialisation gay et celles facilitant l'accès au dépistage répété du VIH pour les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes".

Pour Act Up, "ces résultats sont là pour rappeler que le seul dépistage ne protège pas du sida. L’importance des infections récentes constatées dans l’étude exige de ne pas perdre de vue la dimension comportementale de la prévention, particulièrement chez les gays où l’ampleur de la prévalence rend la lutte contre l’épidémie plus difficile qu’ailleurs", ajoute l'association.

L'association Warning redoute, elle, que ces chiffres ne renforcent la stigmatisation des séropositifs et défend le principe de "soirées entre séropositifs" et d'"espaces solidaires où négocier des pratiques à risques réduites".
"Reconnaître la place des séropositifs dans notre communauté, leur donner le droit à une sexualité active sans stigmates, c’est favoriser le dévoilement du statut auprès des partenaires et la négociation de pratiques à moindre risque, que ce soit le sérochoix, le positionnement stratégique ou l’usage du préso", estime Warning qui préconise également l’usage d'autotests (actuellement interdits en France).

Mis en ligne le 18/11/2009

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