Baromètre gay
Les mauvais chiffres de la prévention confirmés
On le savait déjà mais la publication officielle du rapport Baromètre gay 2002 (novembre 2005) (1) en atteste : les prises de risque chez les homosexuels sont "importantes sur l’ensemble du territoire français".E-llico.com / Actus
les mauvais chiffres de la prévention confirmés
Baromètre gay
Mis en ligne le 18/11/2005
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"Plus de la moitié déclare une exposition au sperme lors de la fellation et un tiers, au moins une pénétration anale non protégée dans l’année avec leurs partenaires occasionnels" indique l’Institut de Veille Sanitaire (InVS). "La non protection des pénétrations anales est plus marquée parmi les moins de 25 ans, ceux se déclarant séropositifs, ceux ayant eu une IST dans l’année et ceux pratiquant une fellation avec exposition au sperme" précise l’InVS.
Entre 2000 (date du premier Baromètre gay) et 2002, les "prises de risque dans les lieux de rencontre parisiens ont progressé en termes d’exposition au sperme lors de la fellation (50 % en 2000, 54 % en 2002) ou de pénétrations anales non protégées (33 % en 2000, 37 % en 2002)". Ces données ont été depuis confirmées par les résultats de la dernière enquête presse gay. Par ailleurs, les résultats des autres pays "convergent également vers un relâchement des comportements préventifs parmi les homosexuels.
J.-F. L.
(1) Il s’agit d’une enquête périodique réalisée auprès de gays fréquentant des lieux de rencontre commerciaux ou extérieurs.
Mis en ligne le 16/11/05