Les droits définis par la loi, qui incluent la transmission d'héritage, restent cependant moins importants que ceux des couples traditionnels : ainsi, le droit à l'adoption n'est pas reconnu et la naturalisation d'un partenaire étranger reste plus complexe.

Les députés tchèques avaient déjà rejeté par quatre fois une telle reconnaissance légale, la première fois en 1998 et plus récemment en février dernier, à une voix près.

La Ligue des homosexuels, un des partisans les plus actifs de la reconnaissance légale des couples homosexuels, s'est dit "très heureuse" du vote de vendredi.

La loi sur le "partenariat enregistré" pourrait cependant rencontrer des difficultés au Sénat où la majorité est plus conservatrice qu'à la chambre basse.

Un récent sondage montre que 62% des Tchèques approuvent cette légalisation, mais ce soutien tombe à 18% en ce qui concerne les droits à l'adoption.

Mis en ligne le 19/12/05