A vrai dire des rumeurs concernant l'orientation sexuelle de Mark Foley circulaient depuis plusieurs années. Son coming out en plein scandale ne va pas faire baisser l'intérêt des médias pour cette affaire qui empoisonne la campagne des républicains pour les élections parlementaires de novembre qui s'annonçaient déjà difficiles pour eux.

L'ancien parlementaire américain accusé d'avoir entretenu des correspondances électroniques à contenu sexuel avec des mineurs n'a jamais eu de contact sexuel physique avec eux, a assuré mardi son avocat. "Toute suggestion que Mark Foley serait pédophile serait fausse, catégoriquement fausse", a-t-il souligné.
L'avocat de Foley a expliqué que son client se considérait homosexuel, qu'il avait été abusé dans son adolescence, mais qu'il ne s'était livré à ces correspondances électroniques compromettantes qu'en état d'ivresse.

A cinq semaines des élections parlementaires, ce scandale inquiète la droite américaine qui craint de perdre sa majorité. Le président républicain de la Chambre des représentants Dennis Hastert est la cible de plusieurs appels à démissionner en raison de sa négligence supposée pour mettre fin aux agissements de Mark Foley dont plusieurs membres du parti républicain auraient eu connaissance.

Le président Bush s'est exprimé sur cette affaire. "Ces révélations m'ont dégoûté, et je suis déçu qu'il ait trahi la confiance que lui avaient accordée les électeurs", a-t-il déclaré à propos de Mark Foley.

Mis en ligne le 04/10/06