Les mariés de Bègles en garde-à-vue
Stéphane Chapin et Bertrand Charpentier, connus pour être les "mariés de Bègles", semblent avoir commis différents méfaits pour tenter d’échapper à la précarité dans laquelle ils vivent depuis leur médiatisation. Ils sont en garde-à-vue.E-llico.com / Actus
Les mariés de Bègles en garde-à-vue
Mis en ligne le 08/06/2006
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Le parquet de Bordeaux a ouvert une enquête pour "abus de faiblesse, abus de confiance, vol, falsification et usage de chèques" à l’encontre Stéphane Chapin et Bertrand Charpentier, connus pour être les "mariés de Bègles".
Le couple est soupçonné d’avoir volé un chèque à son ex-logeuse. Il a été placé en garde à vue lundi dans le cadre d'une enquête préliminaire portant notamment sur une falsification de chèque. Les deux hommes, interpellés par les gendarmes près de Bordeaux, doivent être présentés mercredi au parquet.
En fait, les démêlés judiciaires des deux hommes, "mariés" par Noël Mamère le 5 juin 2004, ont débuté avec ce mariage. Stéphane Chapin et Bertrand Charpentier, qui étaient gracieusement logés par une vielle dame, auraient falsifié un de ses chèques pour régler les costumes de la cérémonie pour un montant supérieur à 1 000 euros. La vielle dame aurait alors porté plainte.
Les deux hommes auraient également fourni un faux certificat de bail à la caisse d'allocation familiale (CAF) afin d’empocher une aide au logement alors qu'ils étaient logés gratuitement, ce que la loi interdit.
Il semble que le couple ait perdu pied à partir de ce mariage très médiatique. La vente en exclusivité des photos de leur union à la presse n’a pas produit les sommes escomptées pour couvrir les frais engagés pour l’événement et il semblerait que quelques commerçants aient eu à subir des ardoises impayées.
La sortie de leur livre, Les Mariés de l'an 2004, censé les renflouer n’a pas non plus connu le succès attendu et les deux hommes ont rencontré l’échec dans l’ouverture d’une boutique d’accessoires à Bordeaux, les plongeant dans la précarité si l’on en croit leur avocate parisienne, Me Caroline Mecary, citée par le Figaro.
Mis en ligne le 06/06/06